
Écologie intérieure
Hygiène de vie planétaire
Prendre soin de soi, être à l’écoute des besoins en soi. Et si cela n’était pas juste un besoin personnel ?
Reconnecter aux sagesses du vivant en soi Vivre en conscience nos cyclicités intérieures Accueillir l’expansion, comme la contraction ressentir les biorythmes du vivant en soi Ralentir.
Tout cela est bénéfique individuellement, et même collectivement. Et ces pas sages vers soi-même sont aussi des pas de reconnexion au vivant dans sa vastitude
Écologie intérieure. Hygiène de vie planétaire.
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L’empoisonnement et l’exploitation de la Terre impactent directement nos terres intérieures. Écouter le vivant, ses sagesses, en nous et autour de nous C’est prendre soin de nos terres fertiles. qu’elles soient intérieures ou extérieures à nos corps physiques.
Tout est lié.
La façon dont nous nous relions au vivant en nous est en lien avec la façon dont nous nous relions au vivant dans sa globalité.
C’est la séparation qui fait prendre toutes ces décisions politiques contre le vivant. Se réunifier. Se reconnecter aux sagesses du vivant.
La même énergie de vie - l’énergie de la Terre, le souffle de vie, les eaux matricielles - circule en tout être. Nous sommes, humain·es, composés des mêmes éléments que l’ensemble du vivant.
« La nature est bien faite » Honorons là ! Honorons nous !
Sagesses des cycles de vie. Sagesses du vivant. Interdépendance du vivant.
Nous sommes la nature. Alors non, il ne s’agit pas seulement de bien être personnel. Il s’agit d’un chemin de reconnexion et de préservation du vivant. Un chemin éminemment social, politique et écologique.
C’est pour cela que je suis Yogini et Doula. Accompagner la reconnexion aux cycles, aux sagesses et à la puissance du vivant pour traverser la vie et ses passages en conscience, souveraineté et unité, et que cela rayonne d’être en être pour une société plus harmonieuse et respectueuse du vivant.


Le chemin de la pratique
Sādhanā pāda
Chaque chemin est unique. Et tout en marchant individuellement sur la spirale de notre vie, nous nous accompagnons les un·es les autres sur nos chemins. C’est toute la richesse et la splendeur des pratiques en groupe.
La voie du yoga est un chemin vers l’harmonie et l’unité, oui. Mais c’est surtout, ici et maintenant, un chemin de transformation, d’évolution et de réalisation, à partir de ce que nous vivons dans nos quotidiens. A partir de ce que les vagues, les tempêtes et les eaux plâtes de la vie nous offrent à vivre, à goûter, et à expérimenter.
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Il y a probablement autant de raisons de s’inscrire à un cours de yoga qu’il y a de personnes. L’élan et l’intention sont toujours justes. C’est cela qui guide vers sādhanā pāda, le chemin de la pratique : un chemin spiralé vers un état d’être unifié, souverain, affirmé, harmonieux et libre.
En chemin, le corps s’assouplit, les tensions se résorbent, les racines se déploient pour un ancrage solide à partir duquel un redressement devient possible, la respiration redevient libre, le mental s’apaise, le système nerveux se régule, et la conscience de cette force de vie en tout être et en toute chose est plus vaste et plus présente.
En chemin sont accueillies les vulnérabilités, les émotions, les sensations, pour mieux les embrasser, et laisser aller ce qui sert plus l’évolution. En chemin, les graines enfouies aux creux de nos ventres sont nourries pour mieux se déployer, soutenant ainsi nos plus belles réalisations personnelles et collectives.
Il s’agit d’un chemin engageant, au service duquel se mettent notre corps, notre mental et notre conscience.

Aller vers le yoga
Être en yoga
Le yoga est un état. De même que le sommeil est un état.
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L’endormissement ne repose pas seulement sur des conditions favorables externes, même si celles-ci y contribuent. Certaines personnes s’endorment en toute quiétude dans n’importe quelle position ou dans un brouhaha tonitruant. Car leurs conditions favorables internes et personnelles sont réunies : fatigue, détente, et… ce qui est propre à chacun·e.
De la même manière, ce n’est pas parce que nous suivons scrupuleusement une méthode, en mettant en place des conditions extérieures qui semblent favorables que nous entrerons en yoga. Certain·es yogi·nis n’ont jamais participé à un cours de yoga, et l’état de yoga se vit peu importe les conditions extérieures, peu importe le calme, ou le tumulte environnant.
L’invitation est de soutenir et d’entretenir les conditions favorables intérieures permettant à l’état de yoga de survenir. Puis de se laisser être en restant disponible, sensible, présent·e. Laisser l’état de yoga éclore de l’intérieur vers l’extérieur, comme une fleur qui s’épanouit, plutôt que faire ou pratiquer du yoga.

Le yoga traditionnel
Le yoga s’adresse à l’être humain dans sa globalité: il inspire une éthique, un art de vivre et initie une transformation du corps et de l’esprit. Il est considéré en Inde comme une science qui rassemble les connaissances, la sagesse, les explorations et expérimentations acquises et transmises depuis des millénaires.
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Le mot yoga est issu de la racine sanskrite yug qui signifie « union ». Il s’agit de l’union d’énergies opposées et complémentaires, de l’union de toutes les dualités (le masculin et le féminin, la matière et la conscience, śiva et śakti, le souffle inspiré et le souffle expiré, etc).
La pensée indienne fait référence à une transmutation des énergies : de l’âme individuelle (ātman) vers l’absolu (brahman), ou esprit universel.
On peut dire que le yoga, c’est relier le corps, le mental et l’intelligence aux profondeurs de l’âme. C’est être pleinement intégré·e, depuis le corps jusqu’à la lumière de l’âme. C’est aussi être pleinement intégré·e avec les autres et son environnement.
Le Shivaïsme non duel du Cachemire
Le shivaïsme non duel du cachemire est issu du shivaïsme ancien, un courant spirituel dont les origines (plus de 4000 ans avant notre ère) sont celles du culte de la Déesse-Mère, Mère terre, Mère universelle, Mère Nature. La figure de la femme y tient une grande place et revêt une dimension sacrée. Il invite à retrouver, à reconnaître la splendeur (Bhasa) là où elle luit : ici et maintenant dans son cœur, qui est le cœur de l’univers. Le Shivaïsme s’intéresse à l’épanouissement de l’être. Ce qui compte, c’est la réalisation immédiate et fulgurante, la prise de conscience, qu’il n’y a que la lumière consciente et qu’elle est notre vraie nature.
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- Le shivaïsme ne disqualifie pas la réflexion, affirmant qu’elle est conscience. La connaissance est même indispensable, en lien avec l’expérience.
- les êtres sont sur un même pied d’égalité, l’homme et la femme se complètent et aucun ne domine l’autre, la nature est respectée et honorée.
- Il n’y a pas d’ascèse restrictive. Il n’est pas question de maîtrise mentale, ni de maîtrise du souffle, ni même de maîtrise corporelle. Il s’agit néanmoins dune approche rigoureuse et exigeante, mais elle est ouverture. Il y est question de spontanéité, d’ouverture à la vie, de bienveillance à l’égard de soi-même, d’écoute, de détente, de présence au présent.
- le Shivaïsme ne considère pas que le monde soit un obstacle et que l’on doive se retirer de celui-ci pour trouver la libération.
- ainsi tous les chemins ont leur place pour aller vers la réalisation de la lumière consciente, travail corporel, pranayama, méditation, initiation, raisonnement, érudition, peinture, poésie, musique, philosophie, etc.
Avec la conquête aryenne en 1500 avant notre ère, un autre courant spirituel s’est implanté en Inde, fondé sur l’autorité des Védas (révélations) et installant un ordre nouveau : le brahmanisme. Et si le brahmanisme a offert de profondes réflexions métaphysiques et de nombreux systèmes de méditation, il se présente aussi comme une société très hiérarchisée, moralisatrice et répressive, laissant peu ou pas de place aux femmes sur le chemin spirituel, en même temps qu’un système de castes vu le jour. La vie est souffrance et l’ascèse devient la voie pour la libération.
Les yoga sutras de patanjali, texte fondateur qui codifie le yoga pour de nombreux courants encore aujourd’hui, est issu des Védas.
Mais à l’origine, la pratique du yoga représentait l’aspect pratique du shivaïsme, qui intègre aussi des éléments du chamanisme et, plus tard, du Taoïsme.
Pour le shivaïsme non duel du cachemire, s’il n’existe aucun substitut à la prise de conscience, cette prise de conscience, ce discernement, inclue tout ce qui peut y participer, y compris l’exploration corporelle qui met l’accent sur l’écoute ; car les restrictions que l’on peut découvrir dans le corps par une exploration humble et honnête, sont les symptômes de la restriction de notre regard. Il y a donc une place pour une pratique sur le corps dans la mesure où elle permet d’éliminer ce qui est autre, c’est à dire de faire fondre la dualité.
C’est dans ce contexte que l’enseignement oral traditionnel de l’art des asanas, avec toute sa technicité codifiée et transmise depuis des millénaires, et autres pratiques sérieuses qui favorise la libre circulation de l’énergie trouvent leur place naturelle et invitent au dévoilement de la Splendeur. Il s’agit de pratiquer pour la joie d’explorer.
C’est donc dans cette optique que je propose de nous mettre en chemin vers le yoga par une sadhana, une pratique de yoga, dans la tradition shivaïte de l’exploration consciente.
Ce que je vous propose est un chemin, une exploration, il y en a d’autres, pour aller vers cette prise de conscience de la lumière consciente, vibrante, de la non-dualité en tout et partout à chaque instant, retrouver là où la lumière consciente brille : dans le cœur. Le cœur de l’existence, l’unique réalité.

Quel « yoga »?
On peut gravir un sommet de différentes manières, en empruntant des chemins différents. Certains chemins sont plus long ou plus sinueux que d’autres. Mais une fois en haut de la montagne, on s’aperçoit que si les chemins étaient différents, le point culminant, lui, est le même pour tous·tes.
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Pour une symphonie, le compositeur ou la compositrice utilise différentes notes, rythmes, mouvements, et instruments qu’il ou elle assemble en suivant une méthode mais aussi en écoutant son inspiration. Ce sont tous ces éléments qui, intégrés les uns aux autres, nous offre un ensemble harmonieux.
De même, différents chemins mènent au point culminant du yoga. Différentes notes, instruments, inspirations et aspirations mènent à la symphonie du yoga. Différentes feuilles forment le feuillage de l’arbre du yoga. Rāja yoga, haṭha yoga, tantra yoga, bakti yoga, jñāna yoga, karma yoga, laya yoga ou encore kundalini yoga sont tous des chemins vers le yoga.
Aujourd’hui, on découvre encore de nouvelles propositions avec toutes sortes de « nouveaux yoga », et pourquoi pas ? Il y a probablement autant de chemins que de personnes en ce monde, et loin de s’opposer les unes aux autres, toutes ces propositions tendent vers la même chose : l’unité, la reliance à ce que nous sommes profondément, la contemplation de l’âme.

Exploration
consciente
Il y a probablement autant de chemins différents vers le yoga que de personnes. Les cours sont des espace-temps que l’on s’offre, ensemble et chacun·e pour soi-même, pour explorer ces différents chemins vers le yoga.
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« Aller vers », sans attente, en conscience. Se relier à notre nature profonde tout en restant relié·e au vivant qui nous entoure.
Il s’agit d’expérimenter, de vivre ce que nous pouvons mettre en place au quotidien, à chaque instant, d’entraîner notre présence à ce qui est, de se relier à l’énergie de la vie.
Petit à petit, l’exploration se transforme et s’imprègne à notre vie comme un frémissement permanent. Car le yoga se vit, à chaque instant.

Lumière sur
āsana
La justesse de la position, mêlée à la stabilité et l’ancrage de l’assise et à l’élan conscient de la posture fait naître l’āsana.
Les āsana sont proposées et ajustées individuellement. Chacun·e pratique selon ses possibilités: on se détache de l’objectif de la forme pour expérimenter les fonctions corporelles, physiologiques, énergétiques, subtiles des āsana. Si besoin, des supports sont utilisés pour expérimenter l’énergie originelle de l’āsana.
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Avec les āsana, qui sont une part de la pratique, une attention particulière est portée sur:
-
la bienveillance avec soi-même, l’intégrité, le contentement et l’authenticité: on ne « prend » pas une posture comme on prend une pose, on va vers elle, avec ce que l’on est, en se mettant à l’écoute, en créant un dialoggue intime avec ce qui est présent émotionnellement, corporellement, pshychiquement.
-
une attitude et un effort justes et la canalisation de l’énergie : par l’ancrage, l’étirement de la colonne, l’eutonie, les alignements, le placement conscient des os et des muscles. Il s’agit d’aller vers un « tenu-détendu » ancré, libre et ouvert.
-
le souffle (prānayāma) : en libérant le diaphragme, en retrouvant une respiration libre, sans tension, en laissant le souffle s’allonger et en observant les suspensions spontanées entre l’inspire et l’expire.
-
l’observation sensorielle, la concentration, la présence, la conscience.
-
l’exploration, la liberté, le discernement.
C’est tout cela qui différencie l’āsana de la posture, ou position, ou exercice de gym. Tout est juste, reste à savoir ce que l’on fait.
Rejoins la tribu!
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